mercredi, avril 18, 2007

Virginia Tech

Le président américain George W. Bush a présenté mardi ses condoléances aux familles des victimes de la fusillade du campus de Virginia Tech, en Virginie, lors d'une cérémonie d'hommage organisée sur le site de l'université.

"Laura (Bush, NDLR) et moi sommes venus à Blacksburg aujourd'hui le coeur plein de chagrin", a déclaré le chef de la Maison Blanche dans une allocution de six minutes prononcée lors de cette cérémonie organisée dans la salle de basket-ball de l'université et ouverte par l'hymne américain.

"C'est un jour de deuil pour la communauté de Virginia Tech et c'est un jour de tristesse pour notre pays tout entier", a-t-il ajouté. "En ce jour d'angoisse, j'espère que vous savez que les gens partout dans ce pays pensent à vous et demandent à Dieu d'apporter le confort à tous ceux qui ont été touchés".

Mardi soir, à la tombée de la nuit, des milliers d'étudiants, d'enseignants et d'employés de Virginia Tech, ainsi que des habitants de la région, se sont rassemblés au centre du campus pour une veillée illuminée par autant de bougies.

"Nous allons nous en remettre. Mais pour cela nous aurons besoin de la force l'un de l'autre", a déclaré la vice-présidente de l'université Zenobia Hikes devant la foule en deuil. "Nous voulons que le monde sache que nous sommes Virginia Tech, nous nous remettrons, nous survivrons avec nos prières".

Avant de se rendre à Blacksburg en compagnie de son épouse, George W. Bush avait ordonné mardi que tous les drapeaux soient mis en berne jusqu'au coucher du soleil dimanche et diffusé une lettre manuscrite en hommage aux victimes.

Venu en Virginie témoigner du chagrin de toute la nation, le président américain s'est adressé à des étudiants et des parents en deuil dont beaucoup portaient des vêtements aux couleurs orange de Virginia Tech. Il a invité le public à ne pas hésiter à demander de l'aide.

"À ceux d'entre vous qui vont bien, j'en suis heureux", a-t-il déclaré. "À ceux d'entre vous qui souffrent ou qui ont perdu quelqu'un de proche, je suis certain que vous pourrez appeler n'importe qui et avoir de l'aide à chaque fois que vous en aurez besoin".

Citant les Évangiles, il a encouragé la foule à ne pas se laisser submerger par la colère. "Des gens qui ne vous ont jamais rencontrés prient aujourd'hui pour vous", a-t-il affirmé. "Ils prient pour vos amis qui sont tombés et qui ont été blessés. Il y a un pouvoir dans ces prières, un vrai pouvoir. Dans des moments comme ceux-là, nous pouvons trouver le réconfort dans la grâce et les conseils d'un Dieu aimant".

Avant la cérémonie, George W. Bush avait été informé des circonstances de la fusillade et l'état de l'enquête par Charles Steger, président de l'université Virginia Tech. Après s'être exprimé, il a accordé des interviews aux chaînes NBC, CBS et ABC.

Prenant la parole alors que l'Amérique toute entière est encore sous le choc, il s'est adressé à des étudiants qui, a-t-il dit, ont vécu mardi la pire journée de leurs vies.

"En ce jour terrible de deuil, il est difficile d'imaginer qu'un jour viendra où la vie à Virginia Tech reprendra son cours normal, mais ce jour viendra", a-t-il assuré. "Et lorsqu'il viendra, vous vous souviendrez pour toujours des amis et professeurs que nous avons perdus hier, ainsi que les moments que vous avez partagés avec eux, et les vies qu'ils avaient l'espoir de mener".

Parallèlement, à Washington, la porte-parole adjointe de la Maison Blanche Dana Perino a estimé qu'il était aujourd'hui trop tôt pour rouvrir le débat sur le contrôle des armes qui ne manquera pas de resurgir après le drame de Virginia Tech.

"Nous comprenons qu'il va y avoir et qu'il y a une discussion, des conversations et un débat nationaux sur la politique de contrôle des armes. Nous allons bien sûr participer à cette conversation", a-t-elle déclaré. "Aujourd'hui, toutefois, est un jour où il faut penser aux familles, à l'école et à la communauté".

De son côté, le président Bush a refusé d'exposer son avis personnel sur cette question mardi, mais assuré qu'une discussion aurait lieu.

"Je pense que quand un type abat 32 personnes cela causera beaucoup de débat sur les politiques" de contrôle des armes, a-t-il déclaré dans un entretien avec la chaîne ABC. "Mais il n'est pas l'heure d'avoir ce débat avant que nous soyons certains de ce qu'il s'est passé, et après que nous ayons aidé les gens à se remettre de leur deuil. Ceci dit, je pense qu'il y aura beaucoup de discussions".
Source:Matinternet

Je viens juste d'entendre une partie de cette allocution du president Bush, sur fond d'hymne américain et ça m'a touché. Jai retrouvé ces extraits dans cet articles donc je le cite car je pensais que c'était important de parler de tout ça sans pour autant raconter pour la milliémé fois ce qu'il s'est passé.
Au passage je suis trés impressionnée de toutes les réference a dieu, ce quiserait impossible en France MAIS IL N'Y A PAS DE SÉPARATION DE L'ÉGLISE ET DE L'etat aux Etats Unis, et finalement çapermet d'avoir quelque chose a quoi se rattacher dans ce genre de circonstances, et je trouve ça plutot bien, Maintenant cette derniére reflexion n'engage que moi.

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